• October 1, 2025

  • October 2, 2025

 

Leçons tirées de la mise en œuvre du programme iHEAL dans divers contextes de soins de santé : facteurs de réussite et implications pour la mise à l’échelle (60 min)

10h30 – 11h30

iHEAL est une intervention de promotion de la santé dirigée par des femmes pour les femmes qui subissent ou ont subi de la violence entre partenaires intimes (VPI), et dispensée par des infirmières autorisées (sur une période de 6 à 7 mois). Le programme met l’accent sur la santé, la sécurité et le bien-être des femmes, et est adapté aux priorités, aux besoins et au contexte de chaque femme. iHEAL est l’une des rares interventions à démontrer des effets bénéfiques durables tant pour la sécurité que la santé, avec le potentiel de renforcer les interventions du système de santé à l’égard des survivantes de la VPI. À l’aide de concepts de la science de la mise en œuvre et une approche exploratoire à méthodes mixtes, notre objectif principal était de déterminer les conditions et les ressources nécessaires pour soutenir la mise en œuvre de iHEAL de manière à maintenir sa fidélité et ses avantages pour les femmes. Nous discuterons des leçons clés tirées de ce projet et examinerons les implications pour la mise à l’échelle des interventions complexes tenant compte des traumatismes et de la violence en matière de VPI, y compris iHEAL.

Intervenantes

Marilyn Ford-Gilboe et Caitlin Burd (iHEAL)

La Dre Marilyn Ford-Gilboe, inf. aut., PhD, FAAN, FCAHS, FACSI, est professeure distinguée et titulaire de la chaire de recherche sur la santé des femmes en santé rurale de l’Arthur Labatt Family School of Nursing de l’Université Western. Au cours des 30 dernières années, ses travaux de recherche et son travail communautaire ont porté sur l’identification, la prévention et la réduction des conséquences néfastes (et souvent à long terme) pour la santé, la société et l’économie de la violence conjugale (VC), en particulier chez les femmes qui font face à des iniquités ou à des obstacles au soutien. Ses recherches récentes ont permis de mettre au point et de mettre à l’essai des interventions tenant compte des traumatismes et de la violence dont on a démontré qu’elles améliorent la santé, la sécurité et le bien-être des femmes qui ont vécu la VC. Il s’agit d’applications technologiques et d’interventions infirmières communautaires en personne. Ses travaux actuels portent sur la façon d’intégrer, d’adapter et de soutenir des interventions efficaces afin d’améliorer les services, les politiques et les interventions communautaires pour les femmes qui ont subi de la violence. Ses recherches en cours sur la mesure de la VC (Composite Abuse Scale Revised – Short Form, CASr-SF) ont été reprises à l’échelle nationale et internationale, ce qui crée des occasions de mieux évaluer la complexité de la VC à l’échelle mondiale.

Dre Caitlin Burd

Dre Caitlin Burd, PhD, est associée de recherche à l’École de sciences infirmières Arthur Labatt de l’Université Western. Dans le cadre de son travail comme intervenante de relève dans une maison d’hébergement pour femmes en Ontario, au Canada, elle a développé une passion pour le soutien des femmes et des enfants subissant de la violence, et un désir d’approfondir sa compréhension des systèmes impliqués dans la lutte contre la violence entre partenaires intimes au Canada. Ses vastes intérêts de recherche se concentrent sur des questions liées à la violence faite aux femmes et à l’inégalité entre les sexes, à l’intersectionnalité, et à la définition des problèmes dans les politiques publiques canadiennes. Les travaux de doctorat de Caitlin portent sur l’analyse de la façon dont la violence entre partenaires intimes et les solutions préventives sont présentées dans les politiques canadiennes afin de développer des moyens de renforcer l’approche du Canada pour lutter contre la violence.


Groupes virtuels pour les hommes ayant eu recours à la violence dans les communautés rurales et isolées du Canada atlantique (30 min)

11h30 - 12h

Cette présentation porte sur les groupes virtuels pour les hommes ayant eu recours à la violence dans des communautés rurales et isolées du Canada atlantique. La programmation virtuelle permet non seulement de surmonter les obstacles géographiques à l’accès, mais aussi de créer des occasions uniques pour les hommes d’aborder leur vulnérabilité et la responsabilisation d’une façon qui peut être plus facile que dans les contextes traditionnels en personne. Nous examinons comment les constructions de la masculinité façonnent la manière dont les hommes traitent leurs propres expériences de violence et de traumatismes, et la façon dont elles influent sur leur recours à la violence. Dans cette présentation, nous allons : 1) déterminer les avantages des programmes de soutien virtuels pour les hommes ayant eu recours à la violence dans les communautés rurales et isolées du Canada atlantique, en particulier en ce qui concerne l’accessibilité et la participation aux services; 2) examiner comment les constructions de la masculinité influencent les expériences des hommes dans les groupes de soutien virtuels; et 3) discuter de l’importance d’aborder à la fois les expériences personnelles des hommes en matière de traumatismes et de violence, et leur recours à la violence dans le contexte des groupes de soutien, et examiner les préoccupations et avantages potentiels.

Intervenant·e·s

Catrina Brown

Catrina Brown is a Professor at the School of Social Work Dalhousie University, cross-appointed to Gender and Women’s Studies. She teaches, conducts research and has a feminist narrative private practice with an emphasis on the intersection of critical theory, policy and practice specifically in the areas of mental health, health, trauma, post-trauma, depression, eating disorders and substance use. She has recently published the edited book Reframing Trauma Through Social Justice: Resisting the Politics of Mainstream Trauma Discourse.


« Approches participatives pour faire progresser l’activité physique tenant compte des traumatismes et de la violence » (60 min)

13h - 14h

Cette présentation de groupe examine l’élaboration et la mise en œuvre de programmes d’activité physique tenant compte des traumatismes et de la violence (APTCTV), conçus conjointement en partenariat avec des membres de quatre communautés ayant droit à l’équité dans trois villes canadiennes. Ces communautés, qui font face à des inégalités sociales importantes, à des traumatismes et à de la violence familiale et structurelle, ont été mobilisées grâce à des collaborations avec des conseils consultatifs communautaires et des organismes locaux. Les programmes d’APTCTV ont incorporé une gamme d’activités physiques, y compris le yoga, la musculation, la boxe sans contact et la danse, offertes sur une période de six semaines dans différents endroits. En plus de décrire la conception et l’évaluation du programme, la discussion du panel abordera les expériences des fournisseurs de services avec les espaces d’apprentissage social, discutera des résultats de nos modules tenant compte des traumatismes et de la violence (TCTV), et présentera la carte narrative (storymap) destinée à la mobilisation communautaire autour de l’APTCTV.

Intervenantes

Francine Darroch

Francine Darroch est professeure agrégée au département des sciences de la santé de l'Université Carleton. Elle est une chercheuse interdisciplinaire spécialisée dans la recherche qualitative sur la santé, la santé publique, les inégalités en matière de grossesse et d'activité physique, la santé maternelle et les intersections du racisme, de la violence fondée sur le sexe, de la toxicomanie, des traumatismes et de la violence structurelle. En tant que fondatrice du Health and Wellness Equity Research Group de l'Université Carleton, Dre Darroch dirige une recherche-action participative féministe axée sur l'utilisation de l'activité physique pour améliorer la qualité de vie des femmes qui s'identifient comme survivantes ou victimes et de leurs familles. Ses travaux actuels visent à remédier aux inégalités en matière d'activité physique chez les femmes enceintes et les parents, ainsi que dans les familles, grâce à des approches de l'activité physique tenant compte des traumatismes et de la violence.

Bien que la recherche du Dre Darroch soit principalement axée sur les femmes et les enfants qui s'identifient comme ayant vécu-es de la violence, son travail s'étend également à l'exploration et à la défense d'une programmation sensible au genre pour les pères vivant dans des conditions de marginalisation. L'objectif principal du Dre Darroch est de co-créer des programmes et des ressources pour accroître l'accès à l'activité physique, renforcer la cohésion sociale, les liens communautaires et améliorer la santé en général en s'attaquant aux obstacles individuels, systémiques et structurels à la santé et au bien-être.

Dans l'ensemble, les efforts de recherche à multiples facettes du Dre Darroch reflètent son engagement passionné en faveur de la justice sociale, de l'équité en matière de santé et de la remise en question des rapports de pouvoir dans les pratiques de recherche, en tant que militante pour les populations victimes d'une marginalisation systémique.

Candace Roberts

Candace Roberts est candidate au doctorat au département des sciences de la santé à l’Université Carleton. Dans sa recherche participative communautaire, elle se concentre sur les iniquités en santé au sein de diverses communautés en utilisant une perspective axée sur l’apprentissage social et tenant compte des traumatismes et de la violence. Motivée par ses expériences passées, où elle a eu peu d’occasions de participer à des activités physiques, elle s’intéresse à l’amélioration de l’accès équitable aux programmes d’activité physique.

Dr Grace McKeon

La Dre Grace McKeon est physiologiste de l’exercice et chercheuse postdoctorale à l’Université Carleton, à Ottawa. Ses recherches portent sur le rôle de l’activité physique et de l’alimentation dans l’amélioration des résultats de santé des populations touchées par les traumatismes, y compris les personnes réfugiées et les survivantes de la violence fondée sur le sexe. Elle a rédigé 45 publications et obtenu plus de 1,5 M$ en financement de la recherche. En tant que chercheuse translationnelle, elle utilise un large éventail de méthodologies, notamment la co-conception ainsi que les approches qualitatives et quantitatives. En 2022, elle a reçu la prestigieuse médaille de l’Exercise and Sport Science Australia pour la meilleure thèse de doctorat dans le domaine.

Nadine Simpson

Nadine Simpson est membre de la communauté, participante à la recherche, parent d’une participante à la recherche, membre du conseil consultatif communautaire, assistante de recherche communautaire et étudiante-chercheuse poursuivant sa maîtrise en sciences. Ses recherches portent sur l’amélioration des expériences vécues des personnes et des communautés qui se voient systématiquement refuser la pleine participation à la vie. Elle s’intéresse plus particulièrement aux corps étiquetés comme ayant une inCapacité et à la façon dont l’activité physique en tant qu’intervention peut améliorer leur qualité et espérance de vie. Les expériences personnelles de Nadine liées aux problèmes de santé mentale et physique sont un facteur déterminant de sa recherche.

Anna Ferdinand

Anna Ferdinand travaille dans le secteur du conditionnement physique depuis près de 20 ans, en tant qu’entraîneuse personnelle certifiée tenant compte des traumatismes, instructrice de conditionnement physique de groupe, professeure de danse, instructrice d’aquaforme, instructrice de pilates et professeure de yoga (500 heures).
Fondatrice de Play! Joyful Fitness, Anna vise à apporter une curiosité et une joie enfantines aux cours qu’elle enseigne, pour un auditoire allant des enfants aux personnes âgées, en passant par toutes les personnes qui se situent entre les deux! À l’heure actuelle, Anna étudie également la psychologie et envisage d’entamer une seconde carrière en tant que thérapeute par le jeu adlérienne.


Créer de l’espace – Séance de mouvement tenant compte des traumatismes et de la violence

14h – 14h30

Cette pratique douce du yoga, dispensée selon une approche tenant compte des traumatismes, invite les personnes participantes à se mettre à l’écoute de leur respiration et de leurs mouvements. Ensemble, nous enchaînerons une série de postures conçues pour favoriser l’expansion du corps, de la respiration et de l’esprit!

Intervenantes

Dr. Francine Darroch

Francine Darroch est professeure agrégée au département des sciences de la santé de l'Université Carleton. Elle est une chercheuse interdisciplinaire spécialisée dans la recherche qualitative sur la santé, la santé publique, les inégalités en matière de grossesse et d'activité physique, la santé maternelle et les intersections du racisme, de la violence fondée sur le sexe, de la toxicomanie, des traumatismes et de la violence structurelle. En tant que fondatrice du Health and Wellness Equity Research Group de l'Université Carleton, Dre Darroch dirige une recherche-action participative féministe axée sur l'utilisation de l'activité physique pour améliorer la qualité de vie des femmes qui s'identifient comme survivantes ou victimes et de leurs familles. Ses travaux actuels visent à remédier aux inégalités en matière d'activité physique chez les femmes enceintes et les parents, ainsi que dans les familles, grâce à des approches de l'activité physique tenant compte des traumatismes et de la violence.

Bien que la recherche du Dre Darroch soit principalement axée sur les femmes et les enfants qui s'identifient comme ayant vécu-es de la violence, son travail s'étend également à l'exploration et à la défense d'une programmation sensible au genre pour les pères vivant dans des conditions de marginalisation. L'objectif principal du Dre Darroch est de co-créer des programmes et des ressources pour accroître l'accès à l'activité physique, renforcer la cohésion sociale, les liens communautaires et améliorer la santé en général en s'attaquant aux obstacles individuels, systémiques et structurels à la santé et au bien-être.

Dans l'ensemble, les efforts de recherche à multiples facettes du Dre Darroch reflètent son engagement passionné en faveur de la justice sociale, de l'équité en matière de santé et de la remise en question des rapports de pouvoir dans les pratiques de recherche, en tant que militante pour les populations victimes d'une marginalisation systémique

Anna Ferdinand

Anna Ferdinand travaille dans le secteur du conditionnement physique depuis près de 20 ans, en tant qu’entraîneuse personnelle certifiée tenant compte des traumatismes, instructrice de conditionnement physique de groupe, professeure de danse, instructrice d’aquaforme, instructrice de pilates et professeure de yoga (500 heures).

Fondatrice de Play! Joyful Fitness, Anna vise à apporter une curiosité et une joie enfantines aux cours qu’elle enseigne, pour un auditoire allant des enfants aux personnes âgées, en passant par toutes les personnes qui se situent entre les deux! À l’heure actuelle, Anna étudie également la psychologie et envisage d’entamer une seconde carrière en tant que thérapeute par le jeu adlérienne.

Mouvement fondé sur les traumatismes et la violence

8:00am – 8:30am

Réveil en énergie ! Mouvement fondé sur les traumatismes et la violence avec Anna Ferdinand

Commencez la journée avec un coup de boost ! Cette séance vivifiante propose un peu de jeu pour bien débuter la matinée, en combinant des mouvements doux à faible impact et des exercices de mobilité sur une musique entraînante. Rejoignez-nous pour un moment joyeux rempli d’énergie, de connexion et de plaisir !
(Aucun équipement n’est nécessaire, et tout le monde est invité à participer !)

Speakers

Anna Ferdinand

Anna Ferdinand travaille dans le secteur du conditionnement physique depuis près de 20 ans, en tant qu’entraîneuse personnelle certifiée tenant compte des traumatismes, instructrice de conditionnement physique de groupe, professeure de danse, instructrice d’aquaforme, instructrice de pilates et professeure de yoga (500 heures).

Fondatrice de Play! Joyful Fitness, Anna vise à apporter une curiosité et une joie enfantines aux cours qu’elle enseigne, pour un auditoire allant des enfants aux personnes âgées, en passant par toutes les personnes qui se situent entre les deux! À l’heure actuelle, Anna étudie également la psychologie et envisage d’entamer une seconde carrière en tant que thérapeute par le jeu adlérienne.


Mobiliser les hommes noirs comme leaders dans la prévention de la violence familiale (60 min)

10h15 – 11h15

Cet atelier interactif présente un modèle communautaire axé sur la mobilisation des hommes noirs en tant que leaders dans la prévention de la violence familiale. Ancrée dans les principes afrocentriques, la pratique tenant compte des traumatismes et les philosophies Ubuntu, l’approche reconnaît l’intersection du racisme systémique, des traumatismes intergénérationnels et des normes patriarcales dans la formation de la vie des hommes noirs. En recadrant les hommes noirs non pas uniquement comme des auteurs de violence ou des spectateurs, mais aussi comme des contributeurs essentiels à la guérison et au changement, cet atelier offre une perspective transformatrice sur la prévention de la violence.

La séance partagera les perspectives d’un programme de formation des formateurs qui mobilise les hommes noirs pour agir en tant que pairs mentors et défenseurs des droits au sein de leurs communautés. Au moyen de jeux de rôle, d’exercices de réflexion et de dialogues, les participant·e·s exploreront des stratégies pour favoriser la responsabilisation, bâtir la confiance et centrer les pratiques de guérison. L’atelier introduira également des outils permettant de créer des espaces sûrs et culturellement pertinents où les hommes noirs peuvent confronter les comportements nuisibles, déballer leurs traumatismes et cultiver des relations saines. Cette séance est idéale pour les intervenant·e·s, les chercheuses et chercheurs et les leaders communautaires qui cherchent à créer ou à améliorer des programmes qui placent les voix et le leadership des hommes noirs au centre de la prévention de la violence familiale. 

Speakers

Dre Patrina Duhaney

La Dre Patrina Duhaney est cheffe de projet. Elle est professeure adjointe à la Faculté de travail social de l’Université de Calgary. Ses recherches portent sur des questions liées à la race, au racisme, à la victimisation, à la violence familiale et à la criminalisation. Elle a publié de nombreux articles dans des revues multidisciplinaires à comité de lecture et a récemment publié un article intitulé « Criminalized Black women’s experiences of intimate partner violence in Canada » (traduction libre : Les expériences des femmes noires criminalisées en matière de violence conjugale au Canada) dans le Violence Against Women Journal. La Dre Duhaney a plus de 14 ans d’expérience de travail comme travailleuse sociale. Elle travaille dans le secteur de la violence faite aux femmes depuis plusieurs années et aide les femmes qui ont subi de la violence fondée sur le sexe. En tant qu’éducatrice, elle utilise des approches critiques pour accroître la sensibilisation au racisme envers les personnes noires et s’attaquer aux obstacles structurels et systémiques.

Sheryl Thompson (Favoriser la prévention de la violence et le bien-être pour les femmes noires, les familles et les communautés)


Rompre le silence : Renforcer les communautés noires grâce à la prévention collective de la violence familiale (45 min)

11h15am – 12h

Cette séance invite les participant·e·s à participer à une conversation réfléchie et stimulante sur la mobilisation des communautés noires pour prévenir la violence familiale grâce à des pratiques adaptées culturellement, tenant compte des traumatismes et ancrées dans la communauté. En m’appuyant sur mes recherches, mes expériences de première ligne et mes projets communautaires, je partagerai des histoires et des exemples de cas qui démontrent comment les communautés noires confrontent activement la violence fondée sur le sexe tout en renforçant la confiance, la guérison et la responsabilisation.

La séance explorera les leçons tirées des initiatives qui centrent les voix et le leadership des hommes noirs et des familles noires, tout en affrontant des obstacles systémiques comme le racisme, l’anti-noirceur et la méfiance institutionnelle. Grâce à des récits guidés, à la réflexion de l’auditoire et au dialogue collectif, nous examinerons le rôle de l’identité culturelle, des traumatismes intergénérationnels et de la solidarité communautaire dans la promotion d’un changement transformateur.

Cette séance est conçue pour favoriser l’engagement relationnel. Les participant·e·s auront l’occasion de réfléchir sur leurs propres expériences, de partager leurs idées et d’explorer des moyens d’intégrer, à leur travail, des pratiques enracinées dans la communauté. Cette conversation est destinée aux intervenant·e·s, chercheuses et chercheurs, et organisateurs et organisatrices communautaires qui s’engagent à faire progresser la prévention de la violence familiale en tenant compte des réalités vécues et des forces des communautés noires.

Speakers

Dre Patrina Duhaney

La Dre Patrina Duhaney est chef de projet. Elle est professeure adjointe à la Faculté de travail social de l’Université de Calgary. Ses recherches portent sur des questions liées à la race, au racisme, à la victimisation, à la violence familiale et à la criminalisation. Elle a publié de nombreux articles dans des revues multidisciplinaires à comité de lecture et a récemment publié un article intitulé « Criminalized Black women’s experiences of intimate partner violence in Canada » (traduction libre : Les expériences des femmes noires criminalisées en matière de violence conjugale au Canada) dans le Violence Against Women Journal. La Dre Duhaney a plus de 14 ans d’expérience de travail comme travailleuse sociale. Elle travaille dans le secteur de la violence faite aux femmes depuis plusieurs années et aide les femmes qui ont subi de la violence fondée sur le sexe. En tant qu’éducatrice, elle utilise des approches critiques pour accroître la sensibilisation au racisme envers les personnes noires et s’attaquer aux obstacles structurels et systémiques.

Sheryl Thompson

(Favoriser la prévention de la violence et le bien-être pour les femmes noires, les familles et les communautés)


Soutenir les femmes confrontées à la violence entre partenaires intimes et à l’usage de substances psychoactives : constatations du groupe de soutien social virtuel Femmes fortes [Strong Women] et de l’intervention à l’aide du cahier d’exercices (30 min)

13h –1h30

Les femmes qui subissent la violence entre partenaires intimes (VPI) ont des taux significativement plus élevés d’usage de substances psychoactives (SPA) et de problèmes de santé mentale, parfois en réponse à la VPI. Ces interconnexions soulignent l’importance d’offrir des réponses et des interventions à deux volets, mais de telles approches intégrées sont rares. Dans cette présentation de recherche, nous partageons les résultats du projet Femmes fortes, dans lequel nous avons conçu, piloté, mis en œuvre et évalué une intervention à deux volets, composée d’un groupe de soutien social virtuel de six séances, d’un programme, d’un cahier d’exercices et d’un guide pour le personnel en animation, élaborés pour être utilisés dans les services de lutte contre la violence ou de traitement de l’usage des SPA partout au Canada.

Intervenantes

Lorraine Greaves, Andreea Brabete, Nancy Poole, Lindsay Wolfson, & Carol Muñoz Nieves

Lorraine Greaves

Le Dr Greaves est la directrice exécutive fondatrice du Centre of Excellence for Women’s Health et sa chercheuse principale depuis 2009. Elle était auparavant directrice du Centre for Research & Education on Violence against Women & Children à London (Ontario). Sociologue médicale, elle a travaillé dans les domaines de l'éducation, du gouvernement, des hôpitaux et du monde universitaire. Elle a été nommée présidente du Comité consultatif scientifique sur les produits de santé pour les femmes de Santé Canada en 2019. Elle a reçu de nombreux prix pour son travail, notamment un doctorat de l'Université d'Ottawa. Elle dirige l'examen des données probantes universitaires et le codéveloppement du cahier d'exercices, du programme de soutien social et du guide de l'animateur. Elle est l'auteur de douze livres, de 120 articles de journaux et de nombreux rapports, documents d'orientation, cahiers d'exercices, boîtes à outils et articles sur les sciences du sexe et du genre, la violence entre partenaires intimes et l'utilisation de substances psychoactives.

Andreea Brabete

Andreea Brabete est associée de recherche au Centre of Excellence for Women’s Health, où elle participe à différents projets liés à la santé des femmes et à la consommation de substances psychoactives. Andreea a étudié la psychologie et est titulaire d'un doctorat en santé des femmes obtenu à l'université Complutense de Madrid (Espagne). Sa thèse de doctorat portait sur l'impact de l'immigration sur l'état de santé et sa relation avec les facteurs liés au sexe et au genre, l'acculturation et la personnalité. Ses recherches portent sur l'interaction des croisements des déterminants sociaux de la santé dans différentes populations, la consommation de substances, la santé mentale, la violence entre partenaires intimes et les caractéristiques psychométriques des questionnaires. Elle mènera l'examen de la portée, dirigera la rédaction du rapport d'examen de la portée et soutiendra le développement du cahier d'exercices et du programme de soutien social. Elle supervisera l'analyse des données et les groupes de discussion, observera la fidélité de l'intervention dans certains sites, codirigera les groupes de discussion avec les animateurs et les participants et préparera le rapport sur les résultats du projet pilote et de la mise en œuvre.

Nancy Poole

Le Dr Poole est directrice du Centre of Excellence for Women’s Health et chef de file dans le domaine des méthodes participatives en ligne pour la production et l'échange de connaissances sur des questions complexes liées à la santé des femmes. Elle a codirigé des initiatives de changement de système et codéveloppé des boîtes à outils, des programmes de formation et des lignes directrices sur les pratiques tenant compte des traumatismes avec des organisations, des institutions et des gouvernements dans tout le Canada. Elle s'est fermement engagée à travailler avec des partenaires indigènes pour intégrer des approches fondées sur les points forts et le bien-être indigène dans toutes les initiatives liées à la santé et à la consommation de substances psychoactives. Elle a reçu un doctorat honorifique en droit du Justice Institute of BC en 2021 pour son travail en faveur de la santé des femmes, y compris la pratique éclairée par les traumatismes et le traitement de la toxicomanie et de l'addiction. Elle codirigera l'élaboration et la formation du cahier d'exercices et de l'intervention de soutien social avec les animateurs sur place au cours de l'atelier.

Lindsay Wolfson

Lindsay est gestionnaire de projet de recherche au Centre of Excellence for Women’s Health et étudiante en maîtrise en travail social à l'Université Wilfrid Laurier. Elle est titulaire d'une maîtrise en santé publique (inégalités sociales et santé) de l'Université Simon Fraser. Lindsay est responsable de la recherche et de la collaboration sur des projets liés à la consommation de substances psychoactives par les femmes et à la réduction de la stigmatisation, à la prévention de l'ensemble des troubles causés par l'alcoolisation fœtale, à la santé et au bien-être des Autochtones, et à l'intégration des approches fondées sur le genre, les traumatismes, la culture, la violence et l'équité dans les politiques, la recherche et la pratique. Elle coordonnera les activités avec les partenaires du projet, observera la fidélité de l'intervention sur certains sites, codirigera les groupes de discussion avec les animateurs et les participants et soutiendra les activités de recherche et d'échange de connaissances.

Carol Muñoz Nieves

Carol Muñoz Nieves, MA, est chercheuse et communicatrice spécialisée dans la santé des femmes et l’équité entre les sexes. Ancienne journaliste, Carol s’engage à explorer et à aider à acquérir une compréhension commune des causes profondes des inégalités pour faire avancer des projets transformateurs. Depuis qu’elle s’est jointe au Centre d’excellence pour la santé des femmes, elle a travaillé à des initiatives liées à la prévention de la violence transformatrice en matière de genre, au traitement de l’usage de substances psychoactives chez les femmes, à la douleur chronique, et à l’intégration du genre dans la gestion des urgences.


Établissement de liens, réflexion et renforcement de compétences : l’élaboration d’une méthodologie dirigée par les participant·e·s pour lutter contre la violence entre partenaires intimes dans le Nord-Est de l’Ontario, dans le cadre du Programme de création d’opportunités pour les femmes (30 min)

13h30 –14h

Cette présentation met en évidence le Programme de création d’opportunités pour les femmes (BOW), un groupe de soutien de 12 semaines, animé à distance, pour les femmes (16+) de Sudbury et du district, qui se sont identifiées comme ayant subi ou étant à risque de subir de la violence entre partenaires intimes. Élaboré en réponse aux lacunes dans les services offerts après le séjour en maison d’hébergement, le projet BOW met l’accent sur les liens, la réflexion et le renforcement de compétences. Les participantes explorent les racines de la violence fondée sur le sexe, renforcent leur estime de soi et déterminent leurs besoins en matière d’éducation et de formation. Fondé sur un processus d’évaluation itératif, le programme a évolué en fonction des expériences vécues et des idées des femmes de la région. Cette approche dirigée par les participantes centre la capacité d’agir des femmes tout en reconnaissant les problèmes systémiques plus larges qui contribuent à la VPI. À la fin de la présentation, les participant·e·s comprendront mieux comment le programme BOW a été élaboré, comment l’évaluation continue a façonné sa méthodologie, et pourquoi les programmes communautaires dirigés par les participant·e·s sont essentiels pour lutter contre la violence entre partenaires intimes dans les contextes ruraux et éloignés.

Intervenante

Jen Johnson

Jen Johnson (PhD York, MSt. Oxon) est une évaluatrice de programme pour le Programme Building Opportunities for Women (BOW). Avec 22 ans d'expérience dans l'enseignement et la recherche postsecondaires, Jen apporte un soutien pédagogique et mène des évaluations critiques du programme BOW. Auparavant, Jen a occupé des postes de professeure associée et de responsable de la chaire des études sur les femmes, le genre et la sexualité à l'Université Thorneloe, affiliée à l'Université Laurentienne. Actuellement, elle occupe le poste de doyenne de la Faculté des arts et de professeure associée en études interdisciplinaires au sein de l'École des arts libéraux de l'Université Laurentienne. Ses recherches académiques englobent les approches géographiques féministes pour l'étude de la reproduction sociale, du genre, de la race, du racisme et de la violence structurelle dans les contextes professionnels, ainsi que les pédagogies féministes.


L’art de concevoir une formation en ligne : la planification, c’est tout! (60 min)

14h   15h

La pandémie de COVID-19 a favorisé un essor sans précédent de l’utilisation des nouvelles technologies pour répondre aux besoins d’information de manière novatrice. La formation en ligne comporte de nombreux avantages, dont la possibilité de joindre des populations dispersées sur le plan géographique. Cependant, les avantages peuvent varier en fonction de la compétence informatique des participant·e·s. La Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées a participé à la co-conception de plusieurs formations en ligne, y compris certaines pour le ministère de la Santé du Québec. Cet atelier a pour objectif principal de discuter des éléments cruciaux à prendre en compte dans le développement d’une formation en ligne, comme le plan de développement, les partenaires, les coûts, etc. Des exemples seront tirés du développement récent du programme en ligne Reconnaître et Agir en MAltraitance en contexte de Proche Aidance (RAMAPA), qui vise à sensibiliser davantage les proches aidants âgés et les travailleuses et travailleurs des organisations communautaires à ce sujet difficile, et à améliorer leurs connaissances en la matière. RAMAPA comprend des vidéos de personnes expertes, des vignettes réalistes illustrées avec des images générées par l’IA, et du contenu écrit sur la maltraitance et les ressources utiles.

Intervenantes

Mélanie Couture

Titulaire de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées, professeure agrégée, École de travail social, Université de Sherbrooke
Chercheuse en gérontologie sociale depuis plus d’une décennie, ses recherches visent la co-construction et l’intégration d’innovations cliniques et organisationnelles pour la prévention et la gestion de situations de maltraitance en contexte de proche aidance, dans les milieux de vie communs et dans l’utilisation de technologies de maintien à domicile

Renée-Pier Filiou

Depuis qu’elle a rejoint l’équipe de la Chaire en 2023, elle a contribué à une variété de projets et a rédigé plusieurs articles en tant que professionnelle de la recherche. Ses travaux portent sur la prévention de la maltraitance des personnes âgées et le soutien du vieillissement à domicile grâce à la technologie. Elle s’intéresse particulièrement au potentiel des solutions technologiques pour optimiser les services et appuyer la prise de décisions cliniques afin d’améliorer la vie des personnes adultes âgées.